lieu : Angers (49)
partenaires : sathy, atelier d’architecture, d’urbanisme (mandataire) & atelier matrice
maitrise d’ouvrage : ALTER public, Greencity immobilier
mission (maîtrise do’oeuvre) : diagnostic et enjeux, AVP, PRO, DCE
Vaste quartier construit à partir des années 1950, Belle-Beille fait l’objet d’une grande rénovation urbaine. La requalification d’une partie des bâtiments existants ainsi que la reconstruction de nouveaux bâtiments sur les emprises déjà urbanisées font partie du cahier des charges de la ZAC. Les futures opérations immobilières ainsi que le renouveau des espaces publics se doivent d’être exemplaires. S’appuyant sur le patrimoine végétal existant, le bâtiment collectif et l’intermédiaire s’organisent autour du coeur d’îlot paysager en préservant les arbres existants.
La diversification des biotopes et des faciès est un objectif important dans l’aménagement des espaces de plantations. La présence d’une canopée existante, composée majoritairement de cèdres, est prise en compte dans le choix des plantations qui se plairont sous l’ombrage des conifères (le coeur d’îlot). La référence aux paysages de landes de bruyères (espace naturel sensible de l’Étang Saint-Nicolas, au nord de l’îlot) sera appuyée dans la composition des frontages plantés de l’intermédiaire.
Le choix des végétaux s’est réalisé grâce à une approche multi-critères : feuillage caduc et persistant, odorant, échelonnement des floraisons dans l’année, plante à fruits / baies (favorable aux oiseaux)… Dans un souci d’offrir une gamme végétale diversifiée et favorable à la biodiversité. Egalement, il a été réfléchi l’implantation de différentes strates végétales (herbacée, vivaces, arbustive et arborée) ainsi que des grimpantes en pied de bâtiments.
La limite entre public / privé est gérée par deux systèmes :
– la création de petits modelés de sols plantés sur toute la limite Est :
ils créent un « obstacle » physique discret de dissuasion. La hauteur de ces petits remblais de terre végétale varie entre 0,20 et 0,50 m, selon l’emprise racinaires des arbres existants.
– ces modelés paysagers seront plantés de massifs arbustifs et de vivaces doublés d’une clôture ganivelle sur les limites est et sud du projet, afin d’assurer une continuité de traitement esthétique. Cette limite tout en sobriété permettant de marquer le statut des espaces sans dénaturer le contexte paysager proche.