Le projet de cette nouvelle opération d’habitat s’inscrit dans un contexte urbain déjà habité : l’urbanisation pavillonnaire par ses quatre bords nous impose une attention particulière des interfaces et des limites : cette nécessaire « politesse de voisinage » sera traitée de différentes manières : lisières plantées, liaison douce, prairie de jeux… Les cheminements piétons existants qui longent le site d’étude et les lotissements existants seront à intégrer et prolonger afin d’agir en « couture » avec l’existant.

Sur ce site, le patrimoine végétal est une véritable chance : des arbres remarquables (principalement des chênes) imposent leur stature, et seront déjà à l’échelle des futurs bâtis. Des structures de haies plus ou moins bien conservées pourront, quant à elles, servir de filtre végétal entre espace public et espace privé. De plus, elles abritent un réservoir important de biodiversité et sont supports de corridors écologiques pour la petite faune. Le défi que l’on souhaite, sera d’aménager tout en minimisant l’impact des constructions sur les haies existantes, puisqu’elles constituent un paysage nécessaire et une condition sine qua non du futur quartier.